En 2020, je deviens partenaire de la FFC en tant qu’ambassadrice du cyclisme féminin, dans le cadre de leur plan de féminisation ! Alors, qu’est-ce que ça veut dire ?
En 2019, j’ai organisé plusieurs événements impliquant des femmes en vélo. En fin d’année, je reçois un petit email de la Fédération Française de Cyclisme (FFC). Mathilde Dupré me propose de faire partie de l’équipe des ambassadrices nationales du cyclisme féminin. Bien entendu, j’ai répondu présente !
Depuis quelques années, la fédération organise des journées « 100% filles » en partenariat avec la FDJ. Le but de ces journées est de permettre à un public féminin d’accéder à des stages techniques ou des événements de découverte. Il se trouve que j’ai eu la chance de participer à deux journées en VTT dans le sud, encadrées par de grandes championnes : Sabrina Jonnier en 2017, et Sabrina de nouveau ainsi que Cécile Ravanel en 2018 !
C’est dans ce cadre que des baptêmes de piste « 100% filles » seront proposés au vélodrome national de Saint-Quentin en Yvelines, en banlieue parisienne, le 1er février. Cette journée entrera dans le cadre plus large du week-end de la médiatisation du sport féminin. Et à cette occasion, la FFC présentera son plan d’action « Vivre Vélo au Féminin » qui lancera ce programme d’ambassadrices FFC.
Au vélodrome national pour le lancement du programme d’ambassadrices
RDV est donc pris le weekend du 1er février. Le samedi, je me rends à Saint-Quentin en début d’après-midi pour découvrir cette grande structure dédiée au cyclisme.
Un vélodrome est toujours un endroit impressionnant ! En se penchant au dessus du virage depuis les tribunes, on se rend bien compte de l’angle de la piste. J’imagine la vitesse nécessaire pour rester sur le vélo ! J’avais déjà fait un tour sur la piste de Hyères, mais en VTT et sans monter dans le virage, et la piste n’a pas les même dimensions… Autant dire que ça ne comptait pas. J’ai prévu de faire un baptême tout à l’heure, je me dis d’avance que c’est pas gagné.
Douze ambassadrices du cyclisme féminin
On parlera du vélodrome plus tard. En attendant, je retrouve les autres ambassadrices que je ne connais pas encore. On discute un peu, on vient toutes d’horizons différents : différentes régions, différentes pratiques, différents niveaux. Des anciennes pro et des athlètes à leur niveau, de la route et du VTT, mais aussi de la piste et du pignon fixe : chacune va apporter quelque chose de différent au groupe. Nous sommes aussi accueillies par Mathilde Dupré et Marie-Françoise Potereau (Vice-présidente de la FFC, en charge du cyclisme féminin).
Une conférence de presse a lieu en présence notamment de la Ministre des Sports Roxana Maracineanu. Chacune d’entre nous est invitée à dire un mot pour se présenter. Etant donné que je déménage d’Antibes (Alpes-Maritimes) à Rodez (Aveyron) au printemps, je suis ambassadrice pour la région Occitanie. Un défi pour moi, car je vais devoir faire mes marques au sein de mon (futur) nouveau club, le Vélo Club Rodez.
Nous rencontrons aussi des femmes de l’association Casiopeea, qui vient de nouer un partenariat avec la FFC. Cette association permet l’accompagnement de femmes dans leur combat contre le cancer à travers le sport. Leur objectif est d’utiliser le sport pour surmonter la maladie : « le sport pour vaincre ».
Baptême de piste pour tout le monde !
La conférence de presse terminée, tout le monde se prépare pour un baptême de piste ! D’abord, la Ministre des Sports se lance au sein d’un petit groupe. Ensuite plusieurs groupes se succèderont derrière une ambassadrice spécialiste de la piste.
Quelle est la différence avec un vélo et une route normale ? Le vélo de piste est un vélo avec un guidon courbé de route, mais il ne possède ni roue libre, ni frein, ni vitesse ! Pour décélérer, il faut donc ralentir son pédalage jusqu’à l’arrêt. On s’arrête en se tenant sur la balustrade centrale.
On commence donc à rouler en file indienne, en tournant au bas de la piste (toujours dans le même sens, inverse des aiguilles d’une montre), puis on monte petit à petit sur la piste qui se penche dans les virages. Je suis un peu stressée de ne pas avoir de frein, mais je reste bien concentrée. Je regarde la fille devant moi pour suivre le rythme et tout se passe bien. Petit à petit, on s’élève et je suis surprise par l’adhérence dans le virage ! Tout se passe bien, je trouve même la séance trop courte. Je n’ai qu’une envie maintenant, c’est de remonter sur un vélo de piste, pour tenter l’expérience de nouveau et découvrir cette discipline.
Et la suite ?
Quels sont les objectifs du programme d’ambassadrices ? Il s’agit de promouvoir la pratique féminine du cyclisme, mais surtout encourager la mixité. Nous avons pour mission d’organiser quelques sorties en vélo, mais ouvertes aux hommes comme aux femmes. L’idée est d’élargir la communauté des pratiquants. J’ai hâte de recevoir la tenue ambassadrice ! Nous aurons aussi la chance d’être invitées sur différents événements. Comme tout cela se met en place, les choses se préciseront au cours de l’année.
Dans la même dynamique, j’aimerais organiser des stages pour les femmes en VTT et en route au sein de ma structure Aveyron à vélo. Et pourquoi pas aussi des stages d’initiation ou préparation pour des raids multi-sports (comme les raids Amazones, le raid des Alizées, raid de la Saharienne, etc ) ? Alors, à bientôt peut-être ?